La dévotion à Notre Dame de La Recouvrance date de la découverte, en 1252, d’une statue de la Trés Sainte Vierge. L’eglise Saint Vivien, où se reunit le pélerinage est l’ancienne chapelle d’un prieuré. La domination des huguenots sur la ville amena une longue interruption du pelerinage, qui fut rétabli seulement le 17 aout 1931 en présence de plus de tois mille fidéles. On trouve dans le sanctuaire le fac-simile de la glorieuse bannière de Patay, ornée du Sacre Coeur, et brodée par les religieuses de Paray le Monial. Destinée aux coeurs vaillants, elle fut portées sur le champs de bataille par Verthamont, Brouillé-Sonis, Charette et Troussures qui reçurent de glorieuses blessures pour la conserver. Cet emblème demeura entre les mains du Général de Sonis, qui, à la tête d’un bataillon de Zouaves pontificaux participa avec la 1 ere armée de la Loire à l’affaire de Loigny, le 2 décembre 1870.
Patrie de Champlain, Brouage peut se glorifier d’être la berceau du Canada. C’est donc en hommage à Champlain, fondateur de Québec et aux saints missionnaires pionniers de la Nouvelle-France, que ce mémorial évoque la création de cette église ouverte au culte en 1608, année de la fondation de Québec. Après avoir été chassé de Québec en 1629, Champlain est revenu à Brouage et aurait prié dans l’église pour que le Canada soit restitué à la France, faisant voeu de faire construire à Québec une église dédiée à Notre-Dame de Recouvrance.
Grâce à l’appui important de plusieurs partenaires Canadiens et Français, l’église est progressivement restaurée notamment par la mise en place de nouveaux vitraux.
Un projet d’exposition permanente sur “Les Origines religieuses de la Nouvelle-France” est en cours, qui viendra renouveler celle qui y est installé actuellement.
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Église de Brouage – Citadelle de Brouage
Charente-Maritime
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