Vivre dans l’intimité de Jésus et de Marie, c’est connaître l’extraordinaire proximité de Jésus et de Marie dans notre cœur.

Les écrits de Gabrielle Bossis en témoignent. En une dizaine de cahiers, de 1936 à 1950, elle a transcrit au jour le jour des « paroles intérieures » qui lui paraissaient venir  du Christ lui-même. L’évêque de Nantes et le doyen de l’Institut Catholique, sans se prononcer sur l’origine divine de ces écrits, en ont garanti l’orthodoxie.

 

Gabrielle déclare à plusieurs reprises que cette voie intérieure dont elle perçoit les paroles lui assigne cette mission de montrer que le recueillement, l’union à Dieu sont compatibles avec la vie encombrée et plus ou moins trépidante que nous menons. Découvrir Gabrielle Bossis

 

« Pourquoi je te demande de prier ? C’est que la prière met la grâce en action, comme un cierge que l’on allume »

 

« Tu sais l’effort premier de l’homme : Et Dieu arrive. Toujours l’union, jamais Dieu tout seul, mais le travail commun. C’est la loi de mon amour. Ne la trouves-tu pas douce ? Pourquoi s’y soustraire ? N’auriez-vous pas plus de joie à devancer la réunion par vos appels de désirs et par vos cris d’amour ?

Moi, je connais mes délices d’être invité par vos cœurs.
Ne soyez pas timides. »

 

Avec moi, sois simple comme en famille.

 

Quand tu M’aimes, tu te purifies.

 

Je change tes prières en mes prières, mais si tu ne pries pas … Puis-Je faire fleurir une plante si tu ne la sèmes pas.

 

Toi qui tiens à la pensée de tes amis, comment ne comprends-tu pas que je tienne à  la pensée de mes créatures ?

 

Ne juge pas. Connais-tu son âme ?

 

Bien sûr ! Je connais toutes tes misères puisque tu es Ma petite fille.

 

 Si tu savais combien je suis sensible aux petites choses.

 

Il y a dans ton âme une porte qui s’ouvre sur la contemplation de Dieu mais il faut que tu l’ouvres.

 

Ne me laisse pas sans tes souffrances, elles aident les pécheurs.

 

Sois toujours sereine et calme. La rivière ne reflète le ciel que quand elle est calme.

 

Mes soleils couchants, c’est encore de l’amour.

Mes créatures qui les regardent pour m’en louer sont peu nombreuses. Pourtant c’est de l’amour.

 

Si tu n’avais pas de petites épreuves, comment pourrais-je te donner de « grandes » récompenses !

 

Rien n’est petit pour moi. Jamais tu ne mettras dans ta reconnaissance autant d’amour et de joie que J’ai mit d’amour et de joie à souffrir pour vous sauver.

 

Rends le bien pour le mal. N’en perds pas une seule occasion.

 

Ta conversation avec moi ? Des petits mots courts, tu comprends ? Sans efforts. Moins il y a d’efforts, plus il y a d’amour.

 

 Plus tu donneras de lumière, plus tu en garderas.


Sois la plus simple, sois la plus humble.

 

Il ne faut pas me laisser seul.

 

Jusqu’à quand auras-tu des distances avec Moi ?

 

Un acte de bonté, c’est un pas de ressemblance.

Sois bien simple avec Moi

Que fait-on le matin et le soir en famille ?

On se donne le baiser de l’affection et c’est tout naturel

et parfois, dans la journée, sur un mot ou à cause d’un don, on se regarde…

On se regarde avec amour, on a des élans de tendresse. Combien c’est doux et réconfortant. Ah ! Si l’on me permettrait d’être un peu de la famille !

 

Mets-toi en face de mon visage.
Maintenant déroule ton âme. Etends-la comme un tissu déplié en te rappelant tes fautes. Celles d’hier, celles d’aujourd’hui.

Tu me les montres sans rien dire. Et cependant, c’est une prière.

Tu te tiens dans l’humilité devant ta misère étalée et c’est la plus éloquente prière…

Sers-t’en  pour en faire de l’amour réparateur, de l’amour de contrition. Tout doit mener à l’amour.

 

Chaque âme a sa façon d’aimer. Ne me prive pas de la tienne. Je ne confonds rien.

Je goûte vos manières spéciales. Depuis le commencement du monde, aucune ne se ressemble : C’est ce qui forme la symphonie de mes délices.

 

J’attends ce que tu veux bien me donner, comme un pauvre à ta porte.