extraits du livre du père Manteau-Bonamy, « Marthe Robin sous la conduite de Marie » ( éditions Saint-Paul)

 

«  0 Cœur infiniment tendre de Jésus, faites que je sois toujours celle qui veille avec vous, qui veille pour vous et prie pour votre peuple.

Ma devise est : toute à Jésus par Marie Médiatrice de toutes grâces. Ma vie est toute d’union à Notre-Seigneur par l’union à sa très sainte Mère

Je l’aime tant cette bonne et tendre Mère. Elle est mon étoile et ma demeure. Je vis à sa lumière et toute cachée dans l’asile imprenable de son Coeur Immaculé !

Ma bonne Mère, agissez en moi, parlez en moi, souffrez en moi, aimez, en moi et avec moi, Jésus ; et qu’ainsi je sois à même de dire à tout instant en union avec Vous : je suis la petite servante du Seigneur. Qu’il me soit fait selon son Bon Plaisir.

 Reine toute puissante et toute bonne ! O Mère incomparable, prenez-moi tout entière sous votre si maternelle protection, gardez-moi tout entière et à tout jamais dans l’Amour de Jésus votre adorable Fils.

Elle prend sa mère en son intimité comme Jean au pied de la Croix

O Mère la plus tendre, par moi-même, vous le savez, je ne peux pas, je ne sais pas, je n’arriverai jamais à me sanctifier. Mais je suis prête à me soumettre sans réserve à la conduite de la Grâce. 

O Mère, je vous apporte les trois puissances de mon âme : ma mémoire, mon entendement et ma volonté !

Agissez en moi !

Soyez dans ma mémoire, pour en effacer toute autre pensée que la vôtre et celle de Jésus.

Dans mon entendement pour en bannir le passé pour vous en remettre l’avenir et ne voir que vous, Bonne Mère, veillant amoureusement, miséricordieusement sur moi, pour m’unir en toutes choses à Jésus mon Roi.

Dans ma volonté, pour en arracher avec soin tout ce qui pourrait non seulement lui déplaire mais n’être pas agréable à Notre-Seigneur dans les plus petites choses comme dans les grandes.

(…)

Suivons Jésus et suivons-le avec Marie, son incomparable Mère, attachons nos regards non uniquement sur sa Divinité, mais sur son Humanité Sainte , sur son Humanité souffrante… Jésus le Modèle parfait, le Modèle complet, le Modèle de tous. 

Regardons-le, regardons-le souvent, regardons-le longuement, regardons-le toujours non pour le copier dans ce qu’il a fait….on ne devient pas saint par copie, mais pour lui ressembler dans ce qu’il est : doux et humble de cœur, rempli d’amour, rempli de charité, de compassion et de pardon, pour tous, obéissant et obéissant jusqu’à la mort sur la Croix, pauvre dans sa naissance, dans sa vie et à sa mort, pauvre et sans égal. 

Laissons ses gémissements, ses cris d’amour, ses cris de détresse, ses divins soupirs s’imprimer ineffablement en notre esprit. Laissons sans jamais nous plaindre le glaive de feu s’enfoncer sans fin dans notre cœur, jusque dans notre âme. Laissons sa douloureuse Passion se renouveler en nous. Laissons-nous clouer en croix avec le Christ ! Laissons Jésus et Marie nous refaire en eux et uniquement pour eux.

 

La maternité divine a revêtu la Sainte Vierge d’une grandeur qui ne peut avoir d’égal ni sur la terre, ni dans le ciel. Elle la place au-dessus de tout ce qui n’est pas Dieu. Elle lui donne, par participation, la puissance que Dieu a par nature, et on peut dire d’elle qu’il ne se passe rien au ciel et sur la terre sans qu’elle n’intervienne. 

La maternité divine a donné à la Sainte Vierge dans ses rapports avec nous, la tendresse bienfaisante d’une Mère, l’autorité incomparable d’une Reine. Marie, Mère de Dieu, Marie, Reine d’amour participe à la médiation du Christ et à toutes les grâces que le Christ nous a acquises, elle a mérité d’en devenir la distributrice. C’est elle qui distribue tous les dons, toutes les vertus, toutes les grâces à qui elle veut, quand elle veut, de la manière et dans la mesure qu’elle veut.

 

O Marie que vous êtes bonne !

O Marie que vous êtes grande !

O Marie que vous êtes puissante !

O Marie, que je vous aime vous qui êtes ma Mère !

Jésus et Marie ! Ne les repoussons jamais de notre cœur. Allons de l’Amour à l’amour, de la Miséricorde à la miséricorde …de la mort à la vie. »